✗ Métier : vétérinaire - soigne les maux, panse les plaies des dinosaures
Mar 8 Oct - 18:58
Seven Lundqvist
who let the dogs out
aaron & seven
tes mains s’attellent à reproduire une danse qu'elles ne connaissent que trop bien. les fils s'insèrent dans la peau meurtrie d'un dinosaure ayant connu quelques difficultés pour se mouvoir dans un environnement qu'il ne connaissait pas. paume posée sur le flanc de la femelle, tu contrôles son souffle pour éviter tout problème. tu essuies ton front, souillé par les perles de sueur qui viennent glisser sagement chacune leur tour. l'acte pourrait paraître anodin pour la plupart des vétérinaires mais chaque animal à sa spécificité ; des épidermes différents, une coagulation plus ou moins importante, des risques parfois élevés même pour les soins de ce genre... mais surtout, les actes ne sont jamais les mêmes entre un animal domestique et une bête préhistorique que les hommes, sous l'influence d'une certaine folie, ont ramené à la vie.
tu caresses du bout des doigts ta patiente d'un autre genre, mirettes rivées sur le moniteur cardiaque en piteux état mais te permettant tout de même de surveiller le palpitant. l'état du centre vétérinaire est bien loin de ceux que l'on trouve sur le continent ; les équipements ont de l'âge, les salles sont parfois peu équipées, l'endroit à la nuit tombée pourrait même faire frissonner les plus peureux... et pourtant cela ne te dérange en rien. tu as toujours eu cette capacité d'adaptation qui fait ta force et qui te caractérise. les défis ne t'intimident guère, bien au contraire, c'est ce qui t'as fait grandir, c'est ce qui t'as fait mûrir. les épreuves qui se dressent sur le chemin de la vie nous aident à nous façonner, nous aident à évoluer. c'est ce qui nous force à croire que rien n'est insurmontable et que nos fébriles épaules peuvent porter davantage qu'on ne le pense.
l'épreuve personnelle la plus compliquée à surmonter ayant été cette descente aux enfers lors de la catastrophe survenue sur le parc. cette femelle te rappelle étrangement celle que tu soignais jadis, quand tout s'est effondré sous tes yeux. tu ne te souviens plus très bien de l'après, mais tu te souviens avoir agrippé le coup du dinosaure alors que l'on te tirait loin de lui. tes cris n'avaient rien changé et tu en avais été séparée sans que l'on ne te demande ton avis. tu aurais pu périr dans cette tragédie mais la simple idée de la mort ne t'avait pas traversé l'esprit. tu avais avant tout pensé à cette bête blessée, à la possible peur qu'elle allait ressentir si par miracle elle survivait, sans toi à ses côtés. tu t'étais renfermée sur toi-même, ne trouvant plus le sommeil pour apaiser ton psychique. tu n'avais pas réussi à en parler pendant des semaines, voir des années, prétextant que tout était déjà oublié alors que la blessure peinait à se refermer. néanmoins, tu avais toujours trouvé cette force au fond de toi pour continuer à étudier ces espèces et pour continuer à croire qu'un jour tes mains pourraient de nouveau les aider à se développer. entendre claire parler de l'île t'avait mis du baume au cœur mais quelque chose au fond de tes entrailles t'avait empêché de te joindre au projet jusqu'à ce qu'elle vienne en personne te demander ton aide. c'était le fil qui allait panser tes blessures, qui allait aider ta rédemption même si tu n'étais pas coupable et qui allait te permettre d'accomplir tes rêves inaboutis.
rythme cardiaque maîtrisé, tu laisses le dinosaure se reposer et quitte la pièce d'un pas décidé vers une seconde, pour analyser l'avancée des soins sur un autre spécimen. les journées s’enchaînent et tu n'as pas le temps de penser à autre chose qu'aux bêtes. un soin dans la première salle, un contrôle dans l'autre, une opération urgente. l'équipe n'étant pas encore complète, il est souvent difficile de se déconnecter de tout ça. le métier n'est pas aisé ; tes yeux sont souvent habillés de gracieuses cernes mais tu n'échangerais ta place pour rien au monde. c'est une chance, un cadeau, que de pouvoir lier ta vie à celle de ces êtres vivants d'un autre univers. la sonnerie d'une personne pénétrant dans les locaux du centre médical t'extirpe de tes pensées et de ton état de somnolence. tes yeux se posent alors sur l'écran connecté à la caméra de l'accueil te montrant les nouveaux patients. un rictus se dessine au coin de tes lèvres quand tu reconnais le visage d'un ami récemment rencontré accompagné de son compagnon à quatre pattes. tu te lèves alors en direction de l'accueil pour le saluer et le renseigner si besoin. “ aaron ! je ne pensais pas te voir aujourd'hui... ” tu te baisses pour te mettre à la hauteur d'athéna et pour approcher doucement ta main de sa truffe afin qu'elle puisse te sentir et te reconnaître. “ ça me fait bizarre de voir un animal avec des poils... ” tu ricanes légèrement avant de reprendre un ton plus sérieux “ un problème avec ta chienne ? ”
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Aaron Walker
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Mer 9 Oct - 22:24
Aaron Walker
Athéna et sa véto
J’étais installé au sol à l’arrière de bâtiment pour prendre ma pause. Je restais pas à vue tout simplement que je voulais être tranquille. Enfin surtout que je voulais qu’Athéna le soit. Les gens commençaient à s’y habituer de sa présence et un peu trop à mon goût. Je les entendais « oooh, je veux aller la caresser » et hop, il venait et ne demandait même pas la permission et qu’est ce que ça m’énervait. C’était le moment de pause et Athéna s’amusait à renifler à gauche et à droite et je la laissais faire. Elle vint m’apporter un bâton et elle s’assit en me regardant. Je comprenais rapidement la raison et je pris le bâton en lui disant reste. Je lance le bâton, il retombe au sol et je lui dis « va chercher » et hop, elle court, l’attrape et me le ramène. Je le refais deux/trois fois avant d’arrêter. Et soudainement, elle se mit à pleurer en venant vers moi avec une patte surélevé. Hop directement, je la pris couché entre mes jambes pour regarder sa patte rapidement et elle avait une épine enfoncé dan le coussinet. Et ben, elle avait choisi le jour pour se blesser, car une visite au vétérinaire était prévue de toute façon. Bien sûr, je lui retirais l’épine et j’avais toujours un spray désinfectant sur moi pour elle dont j’aspergeais sa patte immédiatement en massant un peu celle-ci.
Ce qui était marrant, c’est qu’ici y avait plus de vétérinaire que de médecin, ce qui était rare dans l’armée. On soignait les chiens comme on pouvait et avec ce qu’on avait. C’est pour ça que j’avais toujours une petite trousse de premier secours sur moi pour elle. C’était devenu une habitude, une obligation de l’avoir sur moi. Mais voilà, Athéna s’était vite remis de son épine, mais comme je devais aller lui faire une visite de routine, on allait vérifier cela en même temps. Elle vint courir tout autour de moi, toute joyeuse et pleine de vie. Qu’est ce que j’aimais la voir si pleine de vie.
Je me dirigeais donc vers le centre médical du campement. J’espérais que c’était Seven qui était de garde ici, car elle savait s’y prendre avec Athéna. Surtout qu’elle n’accordait pas sa confiance au premier véto venu. N’oubliez pas que les chiens sont pas bêtes, ils savent qui sont les vétérinaires et habituellement, c’est leur pire ennemi. Mais ici, Athéna l’appréciait et secouait toujours la queue quand elle la voyait. Si seulement elle savait ce qui l’attendait, elle serait moins joyeuse. J’ouvris la porte du bâtiment en question et comme en ville, je me demandais si j’allais voir d’autres patients, mais j’oubliais qu’ici les patients étaient beaucoup plus gros. Je pense que cela faisait une seconde que j’étais rentré que Seven était déjà devant moi. Elle l’avait senti que je venais ou quoi.
D’un côté, venir au véto n’était jamais prévu normalement. On y venait parce qu’on avait pas trop le choix. Enfin, moi ça me dérangeait pas, car c’était pour Athéna ici et elle avait l’air ravie d’être là. “ un problème avec ta chienne ? ” Et ben, j’aurais préféré attendre un peu, mais je n’avais pas le choix de venir pour deux raisons. Et je la comprenais pour les animaux poilus, Athéna était un animal rare ici. « Et ben, je viens pour deux raisons. Premièrement, elle a besoin d’un rappel de vaccin pour les moustiques ou je ne sais plus quoi, mais j'ai son carnet avec moi. La deuxième raison est si tu sais regarder à sa patte avant droite. Elle s’est prise une épine tantôt que j’ai enlevé, mais comme je suis ici, autant qu’une pro la regarde. » Athéna secouait la queue devant Seven ravie de la voir. Je suis sûr que si elle pouvait, elle lui refaire une douche à sa façon, mais ma partenaire savait qu’elle ne pouvait pas. Elle pouvait montrer sa joie de la voir, mais sans plus.
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Ven 11 Oct - 15:01
Seven Lundqvist
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aaron & seven
les animaux sont des êtres fascinants ; du plus insignifiant au plus imposant, du plus dangereux au plus inoffensif, du plus élégant au plus terrifiant... chaque création de la nature nous illumine les yeux et toutes ces bêtes qui frôlent la terre ou qui parcourent les cieux méritent notre respect. chaque créature est digne que l'on s’attarde au delà de son enveloppe corporelle pour dénicher ce cœur qui bat tout autant que le nôtre et qui est sans nul doute plus grand et bien plus pur. après tout, les animaux ont tant à nous apprendre ; le respect, la fidélité, la tolérance… tellement de choses que nous, humains, avons oublié pour laisser place à la cupidité, à l’hypocrisie et à la méchanceté… de piètres qualités qui font tourner le monde aujourd’hui et qu’il aurait été préférable de ne jamais posséder. tu as eu la chance d’être élevée entourée de ces ondes positives, entourée d’oiseaux, de chats, de chiens et d’un tas d’autres animaux qui ont développé en toi ce besoin considérable d’aider autrui, qu’ils soient sur quatre pattes, avec des ailes ou sur deux jambes. la vie sur le continent devenait étouffante au milieu de la foule détestable qui grouillait autour de toi, parfumée d’un nectar aux odeurs néfastes d’attaques en tout genre et de larmes. l’île, quant à elle, te rappelais en tout point ce que tu avais appris jadis dans les histoires contées par ta mère ; elle te rappelait que l’entraide était primordiale dans ce monde et qu’il fallait déverser autour de soi peu de haine car cela ne nous apportait rien ; les mauvaises choses revenant toujours vers les personnes les ayant envoyées. tu aurais aimé amener ici ton animal ; un labrador chocolat que tu avais prénommé milka quand tu étais encore minot, mais la bête n'étant pas habituée aux changements ni aux autres, n'aurait sans doute pas eu la même aisance pour s'adapter que la chienne présente en face de toi et tu aurais certainement vu sa santé se dégrader de jour en jour, te faisant culpabiliser de lui avoir infligé cela sans avoir pris en compte ces détails.
tu caresses lentement le haut de la crinière d’athéna tout en écoutant la raison de la visite d’aaron. tu te relèves et lui fait signe de te suivre dans la première salle d’auscultation afin de procéder à un contrôle complet de la santé de la chienne. “ vu comment elle marche, je ne pense pas qu’un bout de l’épine soit resté dans le coussinet ni que celui-ci présente un risque d’infection. temps que tu es là, je vais faire un bilan de santé, tu seras tranquille avec ça ”. ce qui est satisfaisant avec les animaux dressés et habitués aux épreuves physiques, c’est qu’il est facile de leur demander de rester calme ou d’une monter sur une table. il est vrai que le poids d’un animal comme athéna peut facilement devenir handicapant pour une femme menue surtout quand il est nécessaire de le porter pour le placer en hauteur afin de l’ausculter, ce qui peut rapidement causer d’importants dégâts au niveau du dos si la position à respecter, pour porter une charge assez lourde, ne l’est pas.
une fois athéna positionnée sur la table, tu caresses sa tête et parle tout bas afin d’instaurer une certaine confiance entre elle et toi. bien qu’elle ne soit pas sauvage, la réaction des animaux face à la peur peut à tout moment, leur faire oublier l’apprentissage qu’ils ont reçu. il est primordiale de se faire accepter par un animal avant tout contact ; les gestes brusques sont à éviter, l’incitant alors à se mettre en position de défense et à attaquer s’il sent au fond de lui qu’il est en danger. une fois cet état de confiance acquis, tu commences par porter une attention particulière à ses yeux, vérifiant que ceux-ci ne comportent aucune trace de suppuration pour ensuite vérifier les oreilles et les dents, d’une couleur blanchâtre éclatante, signe d’une dentition soignée à la perfection par le maître. tes mains parcourent ensuite les courbures d’athéna en appuyant à certains endroits stratégiques pour écarter l’hypothèse de douleurs ou de muscles fatigués que la chienne ne pourrait exprimer et qui pourraient par la suite déboucher sur d’autres problèmes majeurs. “ allez ma belle. donne moi ta patte… tu pourrais la tenir pour que je puisse regarder d’un peu plus près aaron, s’il te plait ? ” rictus au coin des lèvres, tu attrapes une plus petite lampe et t’armes de lunettes te permettant de voir un peu plus en détail le moindre recoin du coussinet et t'attelles à vérifier que tout vas bien malgré l’épine récemment entrée en contact avec lui. “ tout vas pour le mieux. tu as enlevé complètement l’épine. je vais remettre un peu de désinfectant dessus, par contre si tu vois qu’elle n’arrive plus à poser la patte à terre et qu’une boule douloureuse s’est formée, revient me voir… athéna je t’embête encore pour le vaccin et après je te laisse tranquille. ”
une fois le coussinet purifié de nouveau, tu attrapes une seringue que tu emplis du vaccin devant être injecté à la chienne et pince légèrement la peau de son cou pour pouvoir entrer l’aiguille dans son épiderme. une fois la substance vidée, tu caresses le flan d’athéna pour la rassurer de nouveau, contact primordiale pour apaiser les angoisses. “ elle a l’air de s’être habituée à son nouvel environnement, elle est en pleine forme. est-ce qu’elle t’accompagne quand tu vas voir les dinosaures ? et toi alors, pas trop difficile l’adaptation sur l’île et le changement de vie ? ” tu baisses la table d'auscultation afin qu’athéna puisse descendre et prends le temps de désinfecter le matériel afin que celui-ci soit immédiatement opérationnel en cas de besoin. “ j’ai fini ma journée. tu veux qu’on rentre ensemble au campement ? j’ai faim je pourrais manger un dinosaure… sans vouloir offusquer mes «patients». ” tu ricanes tout en te débarrassant de ta blouse blanche tâchée d'un peu de sang suite à ton précédent soin et détache tes cheveux trop longtemps comprimés en y glissant ta main pour les mettre correctement en place, attendant patiemment une réponse de ton interlocuteur.
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Aaron Walker
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Ven 18 Oct - 17:19
Aaron Walker
who let the dogs out
Quand cela concernait Athéna, j’étais au petit soin. Alors, je ferais ce qu’il faut pour elle, même vider mes poches s’il le fallait, façon de parler. On se dirigeait vers une salle d’auscultation et je ne craignais rien de ma chienne. Elle connaissait les vétos et je l’avais habitué à être « tripotés » dans tous les sens en ma présence. Bien sûr, si je n’étais pas là, cela dépendait de la personne qui s’occupait d’elle. Un inconnu, par exemple, ne pourrait pas la toucher sans voir ses dents ressortir et entendre des grognements. Enfin, ici avec Seven, ça poserait aucun problème. Athéna l’avait déjà vu et toute façon, j’étais toujours avec elle. Elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait si c’était nécessaire pour Athéna. J’appréciais le travail de cette vétérinaire. Elle était douce, calme et elle rassurait les animaux. Moi, je parlais souvent à Athéna, parce que je sentais qu’elle comprenait ce que je disais et ça me faisait du bien aussi.
“ allez ma belle. donne-moi ta patte… tu pourrais la tenir pour que je puisse regarder d’un peu plus près aaron, s’il te plait ? ” Je pris la patte d’Athéna immédiatement. Et ses paroles par la suite me rassuraient et me rendaient fier aussi. Je savais soigner ma chienne aussi, hourra. Encore heureux, car sinon ce serait un peu triste si je ne savais pas enlever une épine convenablement. De plus, Athéna me faisait quand même confiance sur sa santé, alors je ne devais pas me foirer. Après cela, ce fut le moment de la piqûre de rappel de vaccin. Enfin, là-dessus, je n’y connaissais rien alors je laissais seven s’en occuper en lui faisant confiance de pas empoissonner mon bébé.
“ elle a l’air de s’être habituée à son nouvel environnement, elle est en pleine forme. est-ce qu’elle t’accompagne quand tu vas voir les dinosaures ? et toi alors, pas trop difficile l’adaptation sur l’île et le changement de vie ? ” Je la regardais en souriant avant de répondre. « Ola non, Athéna reste avec sa Tata au camp quand je dois partir en mission à l’extérieur du campement. C’est trop dangereux à mon goût de l’emmener avec moi. Même si j’ai confiance en elle, on ne sait jamais sur quoi on va tomber une fois qu’on passe la porte et je ne veux pas mettre sa vie en danger. Bien qu’en l’ayant pris avec moi, c’est un peu ce que j’ai fait, mais voilà…. »Disais-je avec un sourire embêté en passant ma main derrière la tête. Sa tat était très occupé normalement, mais quand je lui demandais de garder Athéna, elle disait toujours oui. Je ne disais pas de nom, car c’était un mystère. En tout cas, elle adorait Athéna et Athéna l’appréciait aussi. Quand ma partenaire voyait sa tata, elle ne savait pas rester en place. C’est vrai, Athéna avait été obligée de me suivre, mais sans elle, je n’étais vraiment rien. Je me voyais mal faire ce travail sans sa compagnie. Et je m’étais battu pour devenir partenaire d’un chien dont je ne comptais pas abandonner en cours de route. « Et sinon, ça va. Je trouve mes marques petit à petit et j’adore observer les dinosaures. C’est bête, mais je suis fasciné par eux et comme c’est la première fois, je suis tout excité. Et le mode de vie n’est pas différent de quand je partais en guerre, j’ai connu bien pire comme situation pour loger »
Ici, on avait quand même un toit pour dormir, un lit où se coucher et un endroit pour manger en sécurité. Je me souviens d’un endroit où on mangeait sous les feux de l’ennemi et on ne dormait pas en fait. Athéna était vite descendu de la table d’auscultation. Même si elle se laissait faire, se faire piquer n’était jamais agréable. Elle se grattait frénétiquement au cou, sûrement que la piqûre l’a démangé un peu, mais cela passera rapidement. « Et toi, Seven ? Tu te repose un peu après tes journées en prenant un peu de temps pour toi ? » C’était le défaut des passionnés par leur travail. Si on ne les stoppait pas, il ne s’arrêtait pas. Mais en fait, la suite me fit dire que je m’étais trompé.
“ j’ai fini ma journée. tu veux qu’on rentre ensemble au campement ? j’ai faim je pourrais manger un dinosaure… sans vouloir offusquer mes «patients» Et ben, encore heureux que je n’étais pas un dinosaure sur le coup et qu’Athéna non plus. « C’est une très bonne idée et je suis partant, bien sûr. On aura peut-être du parasaurolphus ou un iguanodon au repas. » Disais-je en rigolant. Je m’étais juste amusé à retenir les noms de certains herbivores super compliqués pour les mettre dans une phrase et montrer que j’étudie un peu ceux-ci de temps en temps. Je disais cela pour rire, loin de là mon idée d’en manger vu que j’étais venu ici pour les sauver.
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