Je regarde ma montre pour ce qu'il me semble être la centième fois, et je soupire en attrapant la feuille que j'ai posée sur mon bureau. Je n'aime pas attendre, c'est bien connu, et c'est l'une de mes facettes que beaucoup détestent chez moi. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle, et je sais que ceux qui travaillent autour de moi ne languissent qu'une chose, que je me barre. Aujourd'hui il est prévu que je fasse une petite visite à trois de nos nouvelles recrues, afin de leur montrer ce qu'est la réserve et comment nous fonctionnons. Beaucoup de nos employés sont arrivés hier soir par bateau, et ont simplement eu le temps de choisir un endroit où dormir. Le grand nombre d'arrivants nous a poussés à organiser les visites en petits groupes de trois personnes, avec en accompagnateur, Ingrid, Owen ou moi. Etant les trois premiers et les plus chargés de responsabilités, c'était normal que nous nous en chargions plutôt que de refiler le bébé à un quelconque employé qui aurait mieux à faire que de jouer les guides touristiques. Certains ignorent tout de l'endroit où ils se trouvent. Ce matin, bien que j'ai vu sur quelques visages qu'ils analysaient les alentours, j'ai donné rendez-vous à dix-heures à trois d'entre eux afin de les accueillir comme il se doit. Je sais qu'ils sont loin d'être en retard, mais j'aime être prête quand il le faut, et plus je vois que le temps se rapproche, plus je suis sur les nerfs. Non pas que cette situation m'énerve, mais, pour une des rares fois de ma vie, je ne me sens pas prête. Mes dossiers ne sont pas terminés, et je n'aime pas du tout ça. J'ai préparé un programme pour chacun d'entre eux, en suivant les spécificités de leurs métier et j'ai imprimé tout ce qu'ils avaient à savoir. Malheureusement, je me suis emmêlée les pinceaux dans mes feuilles et tout est mélangé. J'ai l'impression que cela va me prendre un temps fou à tout remettre en ordre et que c'est moi, qui vais finir par être en retard. J'aurai du faire comme à mon habitude et tout agrafer à peine le papier sorti de l'imprimante. Voilà ce que ça donne quand Claire Dearing essai de faire dans la nouveauté. Ce n'est jamais bon signe. Excédée par l'état dramatique de mon bureau, et heureusement qu'Ingrid n'est pas là parce qu'elle ferait une syncope, je finis par prendre le tas de feuilles et les installer au sol autour de moi. Là je commence à y voir plus clair, et petit à petit, je réussis à faire trois tas correspondant à mes trois recrues qui vont débarquer d'un instant à l'autre. Bon sang, il me faut un café, et j'avoue que je n'ai pas le temps d'en faire couler un nouveau. Je soupire une nouvelle fois, avec un nouveau regard à ma montre et continue la tache que je me suis fixée. Quand je pense enfin avoir tout bien remis, je vérifie chaque tas séparément, et place une petite agrafe dans le coin gauche pour faire tenir tout ça. Bien un soucis de moins. Je rassemble tout ce dont j'aurai besoin avec moi, et je me place sur le perron du centre de la DPG. Je vois la Jeep arrivée, conduite par Roger, l'un de nos employés de maintenance présent sur le parc qui a préféré nous suivre dans cette cause plutôt que de rester sur Nublar, et je regarde autour de moi. Bien, la réserve semble déjà bien éveillée, ce qui va donner une bonne image à nos recrues. Mon but est de faire de cet endroit, un paradis pour les dinosaures, mais aussi pour ceux qui s'évertuent à en faire un paradis. Alors que Roger se gare doucement devant le bâtiment, je descend de mon petit perron afin de ne pas passer pour celle qui se pense supérieur et je m'approche d'eux en souriant. « Bienvenue à Jurassic Sanctuary! » Si autrefois je faisais plutôt référence à Jurassic World, vêtue de tailleurs tous plus chics les uns que les autres, ici, je préfère un style plus décontracte qui reste tout de même assez classe. Je préfère la praticité d'un jean noir et d'un chemisier bleu, avec mes bottes noires plates, mes favorites. La chaleur s'étant déjà bien installée sur l'île, j'ai préféré retirer ma veste, au risque de me faire avoir par les immondes moustiques nous envahissant, mais je vous être à l'aise pour mener à bien la visite de la réserve. Et puis comme ça, ils verront qu'ici, on veut faire une ambiance cool, où tout le monde est l'égal de tout le monde.
Pando
« Paroles de Claire »
Aaron Walker
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Mar 8 Oct - 20:55
Aaron Walker
Bienvenue à nous.
Me voilà, face à toi, une dame bien jolie et magnifique et bientôt mes lèvres allaient venir se fondre dans les tiennes jusqu’à ce que soudainement, tu me lèches. Cela me surpris et mes yeux s’ouvrirent, me sortant de ce rêve. Je pris quelques secondes pour me rendre compte que c’était à Athéna que je devais ces coups de lèche pour me réveiller. Je regardais l’heure, sept heures. À c’est vrai, c’est l’heure de ta promenade bientôt et du tour du campement. J’avais vraiment envie de rester dans mon lit, mais ma partenaire avait envie de bouger et je la comprenais. La chance, c’est que je laissais la chambre ouverte donc elle pouvait sortir faire ses besoins sans moi et ainsi, je n’étais pas obligé de me lever la nuit pour la sortir quand elle avait une envie pressante. Et comme elle était là, je n’avais pas besoin de m’inquiéter, car c’était mon alarme dès que quelqu’un tentait de rentrer dans la pièce. Il fallait vraiment pas tester, car je dormais avec mon arme sous l’oreiller et j’avais l’habitude de le sortir dès que j’entendais Athéna aboyait.
Bref, je me levais de ce lit qui était à moitié confortable, mais ça ne m’empêchait pas de dormir. M’étirant de tout mon long, j’allais m’habiller de ma tenue de travail. Je ne savais même plus ce que j’avais aujourd’hui, je m’en rappellerais peut-être plus tard. D’abord, je devais aller promener Athéna et je le faisais en faisant le tour du campement par sécurité, c’était un minimum mon travail d’ailleurs. Une fois que mon pantalon et ma chemise était mise, je sortis du bungalow pour commencer ma ronde du matin avec Athéna. Je la laissais gambader à son aise ici pour qu’elle puisse sentir les odeurs et courir avant la longue journée qui nous attendait. Le matin était toujours compliqué et je ne pouvais pas m’empêcher de bailler. Cela ira mieux quand j’aurais bu mon café du matin.
Une fois le tour terminé, Athéna restait couchée devant le bungalow du réfectoire où j’allais prendre mon petit déjeuner. J’avais emporté les croquettes pour elle que je déposais face à elle pour qu’elle puisse manger pendant que je faisais pareil à l’intérieur. Je faisais cela, car au moins, je n’aurais pas de remarque que quelqu'un avait des poils dans son assiette. Au moins, s’il en avait, cela ne viendrait pas de ma chienne. Bien que moi, je m’en fous, car je le retire et le jette mais, certains risquaient d’être précieux concernant la nourriture. Après, c’est pas comme ci je ne pouvais pas les comprendre, mais étant donné que je vis avec des animaux depuis plus de 10 ans, j’ai vite appris à ne plus m’en faire des poils. Déjà, Athéna en perdait rarement vu que je la brossais tous les jours pour son bien-être personnel. Je regardais ce qu’il y avait pour le petit déj’, je n’étais pas vraiment difficile, mais plus tôt on venait, plus on avait de choses vu que c’était assez restreint niveau nourriture. Il fallait quand même nourrir tout le monde et savoir tenir une semaine jusqu’à la prochaine recharge de provisions. Enfin, c’est pas comme si un soldat n’était pas habitué. Me voilà avec mon croissant, mon café à aller entamer celui-ci sur une table non loin de la sortie où je pouvais voir ma partenaire. Les gens s’étaient habitués à la voir et certains tentaient toujours de la caresser sans ma présence, mais elle leur montrait bien qu’il fallait éviter. Enfin, c’est pas comme si elle allait mordre, mais elle veut juste qu’on lui foute la paix. Après tout, c’est pas un chien de canapé, c’est un chien de travail.
Je regardais l’heure et j’avais vraiment pris mon temps, 9 h 30. Et c’est là où j’ai eu comme une ampoule qui s’est allumée dans ma tête. C’était pas aujourd’hui qu’il y avait la visite du camp avec la boss. Je bus en deux secondes mon café en allant apporter mon plateau dans la zone à laver rapidement pour partir rapidement. Et dire que dans quelques moments, je serais de l’autre côté de la porte à cuisiner, nettoyer et ranger. Enfin, nettoyer et ranger ne me dérangeaient pas, mais par pitié, ne me demandait pas de faire à manger si vous souhaitez vivre. Bref, j’y penserais à ce moment-là quand mon tour viendra. Ici, je sortis en vitesse direction le bâtiment administratif du camp. Arrivé dehors, Athéna se relevait pour me regarder. « Ma belle, on va être en retard, va falloir courir un peu » Disais-je rapidement en regardant autour de moi. Bon, ce bâtiment se trouvait où encore. Je me dirigeais vers un endroit me disant que cela devait être là-bas et effectivement, je ne m’étais pas trompé. Je me dirigeais donc vers le lieu et tout juste, car la jeep transportant la jeep du boss ne tardait pas à arriver. Je m’installais à côté des autres personnes présentent en leur faisant un signe de tête. La boss ne tardait pas à venir nous souhaiter la bienvenue. C’est vrai que c’était la journée de découverte du sanctuaire, j’avais hâte de connaître ce qu’on aurait la chance de voir. « Je vous remercie et je suis ravi de faire partie de cette aventure. ».
J'étais content d'avoir pu être à l'heure et ne pas être en retard dès le premier jour. Athéna, ma Tervueren de 3ans avait réussi à suivre mon rythme. Assisse près de moi, je la voyais comme super contente en faisant aller sa queue en regardant la boss. Elle avait un bon flair et devait sûrement sentir que c'était une personne très aimable. Je regardais autour de moi et je me disais qu’on était vraiment pas nombreux aujourd’hui. On fera d’un côté mieux connaissance en restant un petit groupe qu’un trop grand. Dans les grands groupes justement des « clans » se formaient très vite. Ici, ben on n’aurait pas le choix que de discuter entre nous.
✗ Métier : vétérinaire - soigne les maux, panse les plaies des dinosaures
Mer 9 Oct - 14:34
Seven Lundqvist
bienvenue à jurassic sanctuary
claire - aaron - seven - matthew
«n'y vas pas c'est trop dangereux. reste ici avec nous, renonce à tout ça» ces mots résonnent dans ta tête comme un songe qui ne voudrait te laisser en paix. tu les as entendus maintes et maintes fois alors que tu venais à peine d’annoncer à ta famille que tu allais les quitter une seconde et dernière fois pour vaquer à tes occupations et réaliser tes rêves enfantins enfouis depuis des années au fond du palpitant. minot tu n’aurais jamais songé une seule seconde être loin des tiens, les liens du sang étant ancrés au plus profond de ton être en ne te laissant que le choix de ne pas les briser. tu avais besoin d’eux, autant qu’ils avaient besoin de toi. une étreinte et un baiser de ta mère suffisaient à afficher sur ton visage un rictus plaisant. les rires de tes frères embaumaient ton palpitant d'un amour éternel. tu savais pertinemment que toutes ces choses allaient te manquer, que ça allait être la décision la plus difficile de ta vie. et pourtant tu avais écouté cette voix dans ta tête te disant que tu ne pouvais refuser cette proposition. ton état psychique ressentait le besoin d'un détachement, d'un nouveau commencement et tu avais préféré l'écouter lui plutôt que les cris incessants de ta famille te suppliant de rester tant ils avaient peur pour ta vie...
tes yeux s'ouvrent péniblement au contact de la lumière extérieure passant entre les stores de fortunes installés sur la petite fenêtre de la pièce te servant maintenant de chambre. un léger juron s’échappe dans un soupir pendant que tu te tournes, emportant avec toi le drap recouvrant ton corps à moitié dénudé. la nuit a été agitée, rythmée par une bataille sans fin avec les moustiques désireux de boire ton sang sans modération. tu as encore du mal à réaliser que tu es sur l’île mais le bungalow est là pour te le rappeler dès le réveil. tu étires les bras et les jambes, préparant tes muscles à une longue journée mouvementée. une session de découverte de l’île est organisée aujourd’hui et tu en fais partie. tu ne sais pas vraiment ce qu’il t’attends et tu ne sais pas non plus si tu auras au cours de cette première journée l’occasion de pouvoir partir dans les locaux du centre médical pour t’approprier les lieux et pour préparer ton futur bureau à de longues et intenses journées de travail. à peine levée, tu te diriges vers la salle de douche pour faire quelque chose de ton visage marqué par les cernes ; conséquences d’une nuit trop courte. l’eau n’est pas très chaude mais tu ne rechignes pas, l’hygiène primant sur le confort. après tout, claire t’avait prévenue du caractère rustique et primaire de l’aventure. tu t’étais préparée à tous ces changements, mais sommes nous vraiment prêts un jour à tout quitter pour tout recommencer sans un confort dont nous nous sommes habitués depuis tout petits ?
apprêtée dans la mesure du possible, tu attaches tes cheveux pour ne pas être gênée pendant l’excursion et prépare un sac équipé de quoi écrire et d’une bouteille d’eau au cas où ce ne serait pas fourni durant la présentation de l’île. tu pars ensuite en direction du réfectoire pour prendre quelque chose à manger en prenant garde de verrouiller ta porte derrière toi. tu n’as pas vraiment d’objets précieux à l’intérieur de ton bungalow, n’étant partie qu’avec des vêtements et une photo de ta famille. mais la simple idée que l’on puisse rentrer dans ta nouvelle demeure sans ton autorisation ne te plait guère. arrivée devant ce qui semble être ton nouveau lieu de repas, tu y pénètres saluant au passage les quelques personnes devant toi. la vue de la nourriture à une heure si matinale te fait grimacer. tu n'as pas réellement faim, n'ayant jamais pris l'habitude de déjeuner. mais la peur de manquer de sucre au cours de la visite et de t'évanouir te force à avaler un bout de pain agrémenté d'une confiture vraisemblablement faite avec les fruits de l'île. une fois le condiment absorbé, tu jettes un rapide coup d’œil à ta montre. l'heure du rendez-vous approche et tu te mets en chemin pour ne pas arriver en retard et donner une mauvaise impression à ton guide d'un jour.
tu arrives devant le centre de la dpg et scrute l'horizon à la recherche d'une personne ayant l'air aussi paumée que toi. l'île te semble être un labyrinthe dont il te faudra retenir toutes les spécificités. un homme est déjà présent devant l'imposant bâtiment et tu t'approches alors de lui pour le saluer. “ bonjour. je m'appelle seven... vous êtes également ici pour la visite ? ” son hochement de tête te fait comprendre qu'il est simplement ici pour surveiller les alentours et tu te recules alors, attendant la venue des deux autres participants. un second homme accompagné de son chien se pose à tes côtés, te saluant d'un hochement de tête. une autre silhouette apparaît au loin et quand tu peux enfin distinguer son visage, tu reconnais matthew, le fils d'une vétérinaire avec qui tu as eu l'occasion de travailler et que tu as rencontré sur le continent. le bruit d'une jeep se fait entendre au loin pour venir s'arrêter devant toi et les deux autres membres du trio. une chevelure rousse se dévoile alors et un visage familier se tiens maintenant devant toi. “ claire... comme je suis ravie de vous voir... ” tu t'approches d'elle pour lui porter une étreinte en guise de salutation et de remerciement pour t'avoir donné ta chance. c'est elle qui t'as permis d'entrer sur le parc en tant qu'assistante et qui t'as donné une seconde possibilité de faire tes preuves sur l'oeuvre de sa vie. tu lui dois tant de choses et de simples mots ne pourraient définir l'affection et l'admiration que tu lui portes. l'étreinte terminée et le stress retombé, tu te recules ensuite pour te repositionner entre les deux hommes attendant patiemment de voir le déroulement de cette journée.
(c) DΛNDELION
Invité
Jeu 10 Oct - 9:35
Invité
C’était vraiment un endroit étrange et magnifique en même temps. Et pourtant, Matthew avait déjà vu beaucoup de paysages dans sa courte existence. Isla Sorna. Même maintenant qu’il était sur place, le zoologiste avait du mal à croire qu’il se lançait dans cette aventure. La motivation et l’envie étaient présentes. Mais le jeune homme avait conscience de la difficulté de la tâche. D’ailleurs c’était amusant de voir qu’au fur et à mesure, certaines paroles de son père lui revenaient en mémoire. Finalement il écoutait plus qu’il ne l’aurait cru et que son père le pensait. Ce dernier aurait adoré cet endroit. Pouvoir voir des dinosaures en vrai et les étudier sans interactions. Lui qui avait de nombreuses théories dont certaines étaient vues comme saugrenues par ses collègues. Ces pensées tournaient dans l’esprit du brun tandis qu’il se trouvait devant son bungalow. Un confort bien plus grand que certains de ses voyages. D’une certaine manière, la couleur jaune délavée de sa tente habituelle lui manquait. On pouvait nettement remarquer que ce projet n’en était qu’au début. De l’effervescence et des gens perdus. Un peu comme lui finalement. Qu’attendait-on vraiment de lui. Etudier les dinosaures évidemment, mais il devait y avoir d’autres attentes qu’il espérait voir exprimées rapidement. Une fois son petit moment d’introspection terminé, Matt se dirigea vers le lieu commun pour prendre son déjeuner.
Son regard balaya la pièce observant les gens et leurs réactions. L’heure avançait doucement. Son rendez-vous était à dix heures avec Claire Dearing. Il ne la connaissait pas vraiment, mais en avait déjà entendu longuement parler par Owen. De quoi se faire une image… Et connaissant son ami, il se disait que tout ne devait pas être totalement vrai. Se préparer simplement pour une excursion. Une visite des prémices de cet immense projet. Finalement Matt n’avait jamais vu un dinosaure en vrai, si ce n’est des images sur internet ou à la télévision. C’est d’un pas lent qu’il se dirigea vers sa destination, prêt à rencontre la fameuse rousse et les deux autres personnes prévues pour cette visite. Il trouvait cette idée de petit groupe, cela permettait de nouer des liens et de faire connaissance tout simplement. En arrivant le plus étrange vu de voir un chien sur l’île. Il ne s’était pas attendu à cette présence pour le moins singulière, mais après tout il fallait être prêt à toutes les éventualités. Un signe de tête à l’attention de l’homme puis un large sourire pour Seven. Il avait déjà croisé la jeune femme lors d’une visite à sa mère. Il se souvenait de son visage. Au moins il connaissait une autre personne. Ses salutations attendraient un autre moment puisque Claire apparut et prit la parole.
_ « Merci à vous. »
Elle ressemblait à la description faite par Owen, pour le moment en tout cas. Seven semblait connaître la jeune femme vu sa réaction. Après tout, les premiers membres devaient avoir des liens avec l’administratif ou le staff. Des personnes de confiance pour mettre en place un projet aussi ambitieux étaient naturels. A priori une voiture serait nécessaire. Ce qui signifiait que ce serait une visite sur site, et probablement voir l’étendue de ce qui avait été découvert jusqu’à présent. C’était une bonne chose pour se faire une idée de la tâche à venir. Dans d’autres circonstances, Matthew aurait court à cet instant pour avoir plus d’informations, demander ce qu’on attendait de lui et toutes autres informations utiles à ses yeux. Aujourd’hui il se montrait plus patient.
Je suis contente de voir que je n'ai pas à attendre longtemps avant de les voir tous devant moi, prêts a visiter notre superbe réserve. Tous mes saluent, avec la courtoisie adaptée à notre degré de relation, et j'apprécie énormément ce geste. L'avantage, c'est que je vois que j'ai recruté des gens biens pour travailler ici, et je sais d'avance qu'ils vont être amenés à faire de grandes choses. J'avais avec moi Matthew Grayson, un collègue d'Owen dont il m'avait un peu parlé mais dont je ne savais pas grand chose au final. Cette petite balade nous permettra sans doute de commencer à échanger plus que des politesses professionnelles. Je pense que la réserve devrait rapprocher pas mal de monde, au vu des passions communes qui nous animent tous. Aaron Walker m'a paru relativement intéressant durant son entretien, et j'ai beaucoup aimé la complicité qu'il possède avec sa chienne durant ses diverses missions sur le terrain. Je sais qu'il sera un bon atout pour nous, et même si l'idée d'avoir un chien parmi les dinosaures peut en choquer plus d'un, je sais de source sûre que c'est finalement, une aide précieuse. L'un de nos employés sur Jurassic World avait bien un chien, et je sais que ça fonctionnait parfaitement. Peut-être est-il encore sur l'île, il faudrait que je me renseigne. Seven, que j'avais déjà eu sur Jurassic World, me gratifie d'un sourire, soulignant à quel point elle est heureuse de me voir. J'avoue que mon coeur rate un battement à cette annonce, puisque pour une fois, on ne me voit pas comme le grand patron un peu trop stricte, celle qui fait peur. « Je suis également ravie de vous voir sur ce projet Seven! » Je retiens mon souffle quand elle me prend légèrement dans ses bras, sous la surprise de son geste. Si mes anciens employeurs voyaient ça, je serai ravie de leur balancer en pleine poire que je suis finalement, une bonne patronne. Non mais!
Quand elle s'écarte finalement de moi, je m'avance vers les deux hommes présents, et la chienne qui a eu l'air de m'adopter à l'entretien de son maître, et leur lance un sourire. « Messieurs, j'espère que vous êtes prêts et que vous êtes en forme. » Je leur tends à chacun un dossier, spécifique suivant les zones qu'ils auront à leur charge et les accès auxquels ils auront droit. « Est-ce qu'on vous a bien distribué vos pass, avec vos badges et vos cartes d'accès? » Techniquement, cela a été fait pour tout le monde, mais je préfère m'en assurer afin d'être sûre que tout le monde puisse être en état de travailler sur l’île. Si jamais ils ne les ont pas eu, c'est qu'ils doivent se trouver dans les bureaux correspondants à leur affectation, ce qui veut dire qu'Owen ou Ingrid doivent encore les avoir. « Si vous ne les avez pas, nous irons les récupérer auprès de vos responsables de section, Owen pour Seven et Monsieur Grayson, et Ingrid Powell pour vous Monsieur Walker. » Je commence à me diriger vers le côté conducteur de la Jeep et les invite à m'y rejoindre. « Est-ce que vous avez des questions avant que l'on commence? »
Pando
« Paroles de Claire »
Aaron Walker
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Mar 22 Oct - 18:43
Aaron Walker
Bienvenue à jurassic sanctuary
Je ne savais pas du tout ce qui nous attendait comme visite du sanctuaire, je serais une surprise. Bon, j’étais avec Athéna ici donc j’espérais que ce serait tranquille et qu’elle ne dérangerait pas la visite de sa présence. Habituellement, je passais toujours mon tour quand on annonçait une visite groupé parce que je ne me sentais pas vraiment concerné. Au sanctuaire, c’était différent, j’avais envie de m’intégrer et de m’investir dans ce boulot passionnant. Cela faisait que quelques jours que j’étais ici et j’avais pu voir pas mal de chose déjà surtout le campement en fait. Moi qui était militaire, le campement n’était pas quelque chose de nouveau. J’étais habitué d’avoir le minimum requis et pour moi, je serais plus à l’extérieur avec ma chienne qu’à l’intérieur de notre cabane. On va dire que tout façon, j’étais quelqu’un d’extérieur, vous me verrez jamais remplir de la paperasse pendant des heures, je haïssais rester enfermé. J’étais quand même étonné de voir la vétérinaire si proche de la patronne, mais c’était aussi cool de voir que c’était tranquille ici. Je devais me faire à l’idée qu’on était pas à l’armée ici, mais difficile quand on y a passé plus de dix ans dans ce domaine. Je regardais Athéna pour regarder comment elle allait, elle posait son regard sur moi et j’eus un petit sourire quand elle regardait Claire puis moi puis claire et encore moi. J’avais l’impression qu’elle me demandait la permission d’aller lui dire « bonjour », mais elle se retenait, car je ne lui en avait pas donner la permission. Ne voulant pas qu’elle dérange la présentation, je lui caressais juste la tête et lui fis un signe « non » de tête, plus tard peut-être.
Claire nous demandait si on avait bien reçu nos badges. Je les ai eu dès mon arrivé sur le quai grâce à Madame Powell. Je jetta un œil à l’intérieur de ma veste pour vérification avant de dire des bêtises et ils étaient bien à leur place sans aucun soucis. « Oui, je les ai reçu par Madame dès mon arrivée ». C’était comme ça que je désignais Ingrid Powell, je dois avouer que j’ai un peu de mal, mais je respectais mes supérieurs comme il se doit et qu’il soit homme ou femme n’avait aucune importance pour moi. « J’ai juste une question: est-ce que la présence d’Athéna ne dérange personne ? » J’aimais ma chienne, mais je ne voulais pas imposer sa présence à qui que ce soit. Alors si cela dérangeait quelqu’un, je prendrais congé pour la visite par respect et je me disais qu’il y en aurait d’autre. Après, je me dis que vu que c’était la boss et deux vétos, ils ne diraient sûrement pas non, mais je préférais demander, sait-on jamais.
Bon, encore heureux que j’avais toujours un sac à dos sur moi avec les affaires d’Athéna comme des bouteilles d’eau et sa gamelle pour qu’elle puisse se rassasier où que j’aille avec de l’eau propre. Donc moi, j’étais prêt à partir selon l’avis des autres personnes sur leur accord ou pas. J’étais déjà près de la voiture à faire rentrer ma partenaire pour vite partir et ne pas trop les faire attendre si jamais.
C'est un bon point pour l'ensemble de mon personnel de savoir que tout le monde a bien eu son badge, cela veut dire que jusque là, tout le monde a bien compris la façon dont nous allions travailler et que tout allait dans le bon sens. Au fond de moi, je suis contente de l'envergure de ce projet et de voir qu'au final, tout est entrain de se concrétiser. La première visite de l'île, le premier briefing, c'est excitant et en même temps très stressant. Je me sens comme à Jurassic World, jugée en permanence, devant faire bonne figure à chaque instant. Néanmoins, je sais qu'ici tout est différent, et que nous avons tous notre place quelque part sur cette île. Et je compte bien faire en sorte que ces petits nouveaux se sentent comme chez eux. Du coin de l'oeil je repère Athéna, jolie chienne adorable que je connais bien puisqu'il m'arrive de la garder avec moi de temps en temps. Elle semble un peu tiraillée entre le fait que son maître soit là, et l'envie de venir me dire bonjour. Je ne peux que sourire à cette vision. Aaron s'adresse à ses camarades qu'il ne connait pas encore réellement pour leur demander si la présence de la chienne ne les gêne pas, ce qui m'arrache un nouveau sourire. Quelle politesse. Mais bon, il serait étonnant qu'ils répondent à l'affirmatif aux vues de leurs propres métiers. Bien évidemment, personne ne lui répond, signe qu'elle peut monter avec nous. « Il me semble que tout le monde n'a aucun problème avec ça. »Je m'approche doucement vers lui, avant de finalement tendre la main vers la demoiselle en question, qui remut la queue pour me montrer à quel point mon geste a l'air de lui faire plaisir. Je la salue avec quelques grattouilles sur le haut de sa tête et elle commence à me lécher la main. Cela m'a toujours chatouillée, et je me met à rire avant de m'écarter d'elle. « Bien, nous allons pouvoir y aller. Je vous laisse prendre place dans la Jeep et nous décollerons. »J'attends patiemment que tout le monde monte, et une fois qu'ils sont tous bien installés, Athéna comprise, je me place sur le siège conducteur et je démarre. Je sais quelle direction prendre, je me suis entraînée un paquet de fois afin de ne pas chercher ma route ou mon planning et paraître bête devant les employés. Cela n'aurait pas été professionnel du tout, et je n'aurai vraiment pas aimé que l'on me pense pas préparée. Après tout, c'est bien connu que Claire Dearing est perfectionniste, voir même un peu trop. Un coup d'oeil autour de moi, je commence à me diriger en tout premier lieu vers l'immense enclos des herbivores. Enfin, on appelle ça un enclos mais ce n'est pas réellement le cas. Nous avons simplement divisée l’île en plusieurs parties clôturées, mais la différence ici, c'est que chaque dinosaure se nourrit tout seul, ils ne sont pas en captivité, mais dans une zone protégée. J'espère que tout le monde saisit la nuance. « En premier lieu, je vais vous emmener voir les deux zones réservées aux dinosaures, vous verrez, il y en a de très beaux, et très jeunes. »
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