Difficile de dire si la vie sur Isla Sorna était bien ou pas. D’un côté, j’étais ici pour travailler et aider les dinosaures et non pour me la couler douce et faire une vie normale. Athéna était en train de s’amuser avec tata Dearing. Cela me faisait bizarre de dire ça, car c’était quand même la boss. Mais, c’est bizarre mais, entre elle et Athéna, y avait quelque chose. Athéna était toujours joyeuse avec sa queue qui allait dans tous les sens quand elle la voyait et c’était bien la seule qui la faisait réagir comme ça. Même quand je travaillais, si Athéna la voyait, j’existais plus et elle obéissait presque plus. Je ne savais même pas comment je devais le prendre personnellement. J’aurais voulu être unique pour Athéna, mais c’est pas le cas avec Claire dans les parages maintenant. Après, ça me permet de discuter avec elle normalement sans devoir être formel, car la plupart des conversations tournaient autour d’Athéna. Je dois avouer que mettre ma chienne adorée en valeur dans les discussions me plaisait fortement bien, car elle était géniale. D’un côté, je pouvais dire que j’étais naïf sans que je le sache moi-même. Je ne me rendais pas compte de l’image que je montrais aux autres quand j’étais en la compagnie de Claire et ce qu’ils peuvent en penser. Pour moi, on est juste entre amis à parler d’un sujet qui nous passionne qui n’est d’autre qu’Athéna. Elle en avait de la chance d’être la Star de nos conversations, même si elle s’en rendait pas compte.
Bref, j’avais confié Athéna à Claire parce que je devais aller me laver. Ben oui, on vivait peut-être dans la cambrousse, mais il fallait un minimum d’hygiène personnel. Même envers ma chienne qui a un odorat ultra développé par rapport au mien, je me devais d’être au maximum propre pour ne pas nuire à sa santé olfactive. Mais, ce fut bien comme annoncé au recrutement, ce sont les moyens rustiques mis en place. Après, je n’étais pas compliqué. À l’armée, on vous apprend à faire avec ce que vous avez et vous en contenter. Quand on se plaignait, c’est simple, ils nous l’enlevaient donc, on a vite appris à se taire. Donc me voilà vers les douches avec ma serviette sous le bras et mes affaires de douches en main. C’était vraiment installé comme l’armée, la seule séparation qu’il y avait était pour séparer les hommes des femmes et c’était logique.
Cela me rappelait mes moments à l’armée. Ben oui, je devenais nostalgique dans ce genre de moment. Je pouvais pas m’empêcher de faire des comparaisons avec ce que j’avais connu dans l’armée par rapport à ce que je vois ici. Il y avait pas de grandes différences, car dans les deux cas, c’était rustique et on pouvait y rester. Ben oui, recevoir une balle de l’ennemi ou se faire déchiqueter par un dinosaure amenait à la même finalité qu’était la mort. De plus, je faisais partie de la sécurité donc j’étais celui qui risquait le plus sa vie vu que mon boulot était de protéger celle des autres. Je devais arrêter de penser comme ça, profitons donc de la douche. C’était des pommeaux fixes donc on pouvait même pas s’amuser entre nous. C’est vrai qu’à l’armée, on se tapait des délires sous les douches avec les gars. Mais je pense qu’ici, il faudra éviter, car on avait pas le même sens de l’humour.
Comme on l’avait annoncé, l’eau n’était super chaude ou pendant un bref moment. Encore heureux que j’avais l’habitude, car à l’armée, c’était que de l’eau froide la plupart du temps. Quand on était en plein désert, c’était difficile de ramener de l’eau chaude. Je plaignais ceux qui n’étaient pas habitués et qui devaient s’y faire. Cela me faisait rire d’imaginer leur tête en sentant l’eau froide et de devoir supporter cela jusqu’à la fin de leur douche. Je regardais un peu les sorties d’eau, mais en fait, il y avait que le strict minimum mais les bouches étaient assez serrés dont je pourrais ramener Athéna ici et récupérer les poils sans que cela puisse boucher l’évacuation d’eau. C’était le défaut des chiens. T’avais beau les brosser, quand ils prennent leur douche, ils perdent une tonne de poil et Athéna ne faisait pas exception. En plus, c’était une Tervueren, une race avec des poils à perte de vue. Bien différent de Bobby qui était un malinois à poil court et c’était pratique. C’était vachement calme quand même et pourtant, j’avais cru que j’allais avoir de la compagnie vu l’heure que j’avais prise pour prendre ma douche. C’était habituellement une heure où il y avait du monde à la douche et moi qui m’était dit que j’allais pouvoir taper la discute avec quelqu’un. Ce n’était pas pour me déplaire d’être seul, car au moins, je pouvais en profiter sans me culpabiliser de l’eau. Mais, ce ne fut que de courte durée quand j’entendis du bruit qui signalait que j’allais avoir de la compagnie. C’était pas plus mal, on pouvait faire connaissance aussi sous la douche. En dehors, c’était assez difficile pour moi de parler aux autres. Chacun était à son travail et même au réfectoire, c’était par groupe qu’ils mangeaient et personne ne se mélanger.
Voilà six années qu’Owen vivait auprès de Claire. Et au cours de ces six années, il n’avait jamais eu de cesse de faire des concessions pour elle. Notamment sur la vie qu’il avait toujours voulue. Le type de vie qu’il aspirait, loin des grandes villes, loin des voitures et du bruit. De la pollution et surtout du stress que gênerait ce type d’environnement ! Depuis qu’ils étaient venus sur l’île, il se sentait enfin à sa place. Même si Claire avait accepté qu’ils ne vivent pas en pleins centre-ville. C’était un bouseux le Grady. Il avait besoin de grand espace verdoyant, de l’odeur de la forêt qui emplit sas narines au petit matin lorsqu’il passe le pas de sa porte. Il avait besoin d’une vie minimaliste par qu’il n’était pas matérialiste. Il rêvait depuis gamin de cette maison qu’il construirait pour sa famille et lui. Voir ses enfants grandir en jouant dans l’immense jardin se balançant sur une balançoire qu’il aurait construit de ses propres mains. Alors même si ce n’était pas tout à fait pareil ici. Parce qu’il ne s’y voyait pas y construire une famille, pas avec le danger des dinosaures à proximité. Ça avait le don de satisfaire ce besoin devenue viscérale en lui. Il avait construit lui-même, bien qu’avec l’aide d’autres évidemment, mais il avait commencé en partis seul. Le temps de trouver des employés compétant, ou des bénévoles à défauts de rien du tout ! La vie qu’ils menaient ici, c’est ce qu’il avait toujours voulu. Du moins pas totalement ! Il l’avait imaginé un peu moins rudimentaire évidemment et pas avec autant de monde autour de son couple. Mais ce camping géant, ça lui convenait. Et ne sachant pas combien de temps cela allait durer, il en profiter, pleinement, simplement, goulûment !! Il en prenait autant qu’il pouvait en gardant en tête que le lendemain serait peut-être le dernier. Parce qu’il avait connu le chaos et il savait parfaitement que tout pouvait basculer en un battement de cils. Il ne l’espérait pas, mais l’erreur était humaine et pouvait arriver si vite…
C’est dans un état d’esprit détendu qu’il se dirigeait vers les douches, certes communes, mais fort heureusement séparée. Laissant de l’intimité à tout le monde, l’intimité d’une simple cabine, comme au camping, mais c’était bien suffisant pour l’ancien U.S. Navy. Il avait évidemment connu pire que cela. Les douches communes ou chaque homme était avec les autres pour prendre sa douche. Toutes les casernes n’étaient pas pareilles évidemment. Mais il avait suffisamment voyagé pour avoir affaire à ce type d’installation. Et si c’est une chose qui a tendance à vous mettre mal à l’aise les premières fois. C’est quelque chose qui devient naturel avec le temps. C’est d’ailleurs de là qu’Owen à commencer à devenir quelqu’un de franc, parfois maladroit. Parce que dans une caserne, on n’y va jamais par quatre-chemins sans mauvais jeu de mot (j’vous vois d’ici les pervers !). Un soldat, mine de rien cela prend vite des habitudes, pas forcément les bonnes et souvent elles sont bien difficile à faire partir. Owen n’a jamais réussi lui, bien qu’il ne s’en soit pas vraiment donné la peine non plus. C’est donc avec sa serviette balancée sur l’épaule qu’il arrive gaiement aux douches, sifflotant un air qu’il avait eu dans la tête toute la journée.
Une chance pour lui que les douches étaient vide. Encore qu’il n’en avait pas vraiment honte ! Il n’avait d’ailleurs presque jamais honte. Il n’était pas du genre à avoir froid aux yeux le Grady. Owen ne cherchait pas midi à quatorze heures ! Il posait la main sur la première porte venu, l’ouvrant et s’y engouffrant à reculons pour réussir à y entrer ses larges épaules, mais aussi tout son bordel de douche ! Parce qu’il avait beau être un homme simple. Claire avait quelques préférences pour ce qui était de ses produits d’hygiène. Et il était suffisamment amoureux et concilient pour la laisser gérer cet aspect-là de sa vie. Il savait aussi à quel point elle avait besoin de contrôle sur les choses qui l’entourait. Alors que pouvait être un gel douche ou plutôt un savon, face à la satisfaction que sa bien-aimée pouvait en ressentir ? Et bien, c’était facile à dire, c’était une chance de pouvoir dormir contre les sublimes courbes de votre femme et non pas face à un bardage en bois… Ce qui pesait lourd dans la balance ! Parce que c’était aussi une chance de plus pour .. bref ! Il lui laisser le choix du savon et tout le monde était content. Owen était pour la paix des ménages, c’était certains.
L’humidité de la douche ne lui parut pas anormale au moment d’y entrer. Il supposait simplement que quelqu’un venait de l’utiliser. Faisant purement et simplement comme lui, prenant la première cabine à portée de main. Seulement, au moment de se retourner, il tombait né a né avec… un Aaron comme au premier jour de sa vie et Owen fronça les sourcils aussitôt. Seulement, au moment de se retourner, il tombait né a né avec… « Walker ! » Il s’était alors un peu tourner en direction de la porte, montrant le verrou en le pointant du doigt. « Ceci est un verrou, il sert à fermer la porte de sa cabine lorsque l’on… » Il le désigne comme il peut d’une main, de haut en bas. « Fait comme vous à cet instant et comme ce que je m’apprêtais à faire avant de tomber sur vous ! » Le ton est donné. Pas parce que c’est lui, bien que ça l’agace Owen, évidemment ! « On a des âmes sensible sur cette réserve, ne l’oubliez pas, merci. » Qu’il dit avant de finalement quitter la cabine tout en soupirant et levant les yeux au ciel. Owen s’empresse de s’installer dans la cabine suivante et de la fermer avec le verrou. Pas que d’être vu nu le dérange, seulement Claire l’a déjà suffisamment engueulé lorsqu’ils étaient encore sur le continent sur les histoires d’être descend et civilisé. Tout un tas de connerie comme quoi ce n’était pas parce qu’il était à l’aise avec son corps, que tout le monde devait en profiter… Il ne voyait pas ou était le souci, pour lui si les gens étaient gênés, ils n’avaient qu’à détourner le regard ! Mais encore une fois, la paix des ménages, tout ça…
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Aaron Walker
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Sam 12 Oct - 22:59
Aaron Walker
Une partie sous la douche
« Walker ! » Je fus soudainement surpris quand j’entendis mon nom dans mon dos. J’étais tellement concentré que je ne m’étais même pas rendu compte qu’on s’y était faufilé. Un homme « normal » aurait pu être effrayé, mais je n’étais pas tout le monde. Le pire, c’est quand je reconnus le ton de la voix. Sans avoir besoin de me retourner pour confirmer, je sus que c’était Owen. Faut pas me demander pourquoi, c’était comme ça. Même les yeux fermés, je pourrais le reconnaître. Je pense qu’il avait un ton rien que pour moi. Je pourrais m’en sentir flatté, mais je pense que je vais éviter. Après, je pourrais en rire si je le voulais parce qu’il agissait comme si voir un mec nu le dérangeait. C’est pas comme s’il n’en voyait pas quand il se regardait dans un miroir. Je pourrais croire qu’il ne se prend pas pour un homme vu sa façon de me regarder de haut en bas. Bref, j’étais de bonne humeur et ce n’est pas cet incident qui allait changer cela. Bien que je ne pouvais m’empêcher de lui répondre. « Quand je suis rentré, les portes étaient entrouvertes, c’est-à-dire qu’il n’y avait personne dedans alors que la mienne était fermée. Si vous entrez dans la première cabine sans faire attention, moi, je ne suis pas le fautif pour cette situation. »
Ben oui, s’il ouvrait les yeux avant de pousser une porte, il aurait remarqué que ma cabine était occupé. « On a des âmes sensible sur cette réserve, ne l’oubliez pas, merci. » Je ne pouvais m’empêcher de rire à cette phrase même après quelques minutes après l’avoir entendu. Des âmes sensibles ici, je ne pense pas. Pour moi, les gens qui étaient venus ici en avait déjà vu des vertes et des pas mûres. Et après, même si cela dérangeait quelqu’un, il n’avait qu’à faire attention. Certes, je pouvais fermer la serrure pour éviter cela, mais je ne voulais pas. On va plutôt dire que je n’en voyais pas l’intérêt de le faire. J’avais l’habitude d’être opérationnel le plus rapidement possible et, fermer la serrure me ferait perdre des secondes précieuses que je sais gagner en laissant ma porte ouverte. Oui, c’est vrai qu’Owen ne pourrait pas comprendre ma façon de penser, et je ne tenais pas tenir un débat avec lui. « Des âmes sensibles, si on l’est, il vaudrait mieux retourner sur le continent alors. » Même s’il était parti dans l’autre cabine, ça m’empêchait pas de répondre à ses phrases dites plus tôt. Faut dire que ça ne me dérangeait pas qu’on me voie nu en fait. J’étais assez fier de ce corps que j’entretenais autant pour moi-même que pour le boulot. Allez, les biscottos bien entretenus faisaient baver les femmes et râlaient ceux qui n’avaient pas la chance d’en avoir. Peut-être Owen était-il jaloux de ce corps d’apollon que j’avais depuis mon temps à l’armée. Bien qu’il n’avait point besoin de l’être, car au contraire de lui, j’étais célibataire donc ça voulait tout dire aussi.
Cela voulait juste dire que j’avais opté pour une vie à l’armée. J’avais bossé pour devenir maître-chien et puis, bossé pour protéger Bobby ou Athéna aujourd’hui. Pas que je ne voulais pas avoir de copine, mais je n’ai juste pas pris le temps d’en trouver une, tout simplement. Je me disais que je devais peut-être trouver un autre sujet de discussion que mon verrou pas fermé et qui ne l’était toujours pas d’ailleurs. « Vous avez fait l’armée, je pense non ? Cela m’étonne que cela vous dérange au point de fermer votre porte. Je me suis toujours dit que l’armée faisant en sorte qu’on ne soit plus pudique vu les douches qu’ils nous offraient ou c’est moi qui suis tombé dans de mauvais campement. » C’était rare d’avoir des cabines individuelles, ça leur coûtait trop cher d’installer ce système. Enfin, c’était ce que je me disais vu que j’en voyais rarement sauf dans les grands campements où j’allais rarement d’ailleurs.
Des hommes nus, il en avait déjà vu tout au long de sa carrière le Grady. En soit pour lui, l’a n’était pas le problème. Il aurait même bien pu être à la place d’Aaron, encore qu’il se faisait suffisamment engueuler par Claire pour ne plus oublier de verrouiller sa douche à présent. Non, ce qui l’énerve le plus, c’est surtout de tomber sur lui. Parce que oui, il ne le porte pas vraiment dans son cœur le Walker. Il tourne un peu trop autour de Claire à son goût. Ou des femmes tout cœur sur la réserve. Chaque fois qu’il le voit, en dehors de cet instant, c’est toujours en compagnie d’une fois. Et pour Owen, c’est soit louche, soit qu’il est un gay refoulé. Bien qu’en soit, il n’a rien contre ça le Grady. Chacun sa vie et ses petits plaisirs. Mais forcé de reconnaître qu’heureusement qu’il n’y a pas d’enfant sur l’île, parce qu’il imagine un ou une pré-ado poussée la porte de cette douche et tomber né à nez avec un Aaron en tenu d’Adam… « J’vous explique Walker. » Il transfert toute ses affaires dans un seul de ses bras tout en attrapant la porte d’une main, le retenant du pied. « Quand c’est vert, c’est que c’est libre, quand c’est rouge, c’est qu’il y a quelqu’un dans la cabine. Et là en l’occurrence, c’est vert ! » Qu’il dit en tournant des talons pour prendre la cabine suivante. « Donc, en l’occurrence, vous êtes bien fautif Walker. »
Alors oui, il fait effectivement preuve de mauvaise foi dans un certain sens. Puisque le bruit de l’eau qui coule aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Seulement ce n’est pas le cas. Est-ce qu’il va l’avouer à haute voix ? Surtout devant lui ! Certainement pas. La phrase suivante de l’homme, il ne la partage pas du tout. « Chaque être humain est différent Walker, ce n’est pas parce que vous êtes aseptiser à la vue du corps de l’autre que c’est le cas de tous sur la réserve. Et ce n’est pas non plus parce que nous sommes sur une île qu’il faut vous balader à poil. » Pour le coup, il reprend surtout le discours de Claire, parce que lui aussi est aseptisé à la vue d’un corps, nu ou nous. En vie ou non. En parfait état ou abîmé. Bien qu’il sait parfaitement que sur ce dernier point, il aura toujours une gêne malgré tout. Mais il sait être professionnel et il a aussi vécu l’attaque de l’indominus.
Owen commence à se dévêtir après avoir verrouillé sa douche. « Oui et j’pense même que nous avons fait sensiblement les mêmes formations. » Quant à dire qu’ils ont eu le même parcours, il n’irait pas jusque-là. « Ne vous m’éprenez pas, c’est loin de me déranger d’être vue à poil. Ou même de voir un autre homme d’ailleurs. Après tout un cul et un cul. Seulement Claire est loin d’approuver cette version. » Et pas qu’un peu, il se rappelle comment elle l’a engueulé la première fois qu’il s’est baladé totalement nu dans leur appartement. Il en rigole encore en y repensant. Elle lui avait fait une scène sur le fait que cela ne se faisait pas, qu’il devait avoir plus de pudeur. « Après tout, ce n‘est pas parce que nous avons pris cette habitude avec l’armée, que ceux qui ne l’ont pas fait et qui donc n’ont pas notre facilité, sont obligé de le subir. » Il hausse les épaules, même s’il est seul dans sa cabine et qu’Aaron ne peut pas le voir. Il tend le bras pour appuyer sur le bouton afin d’avoir le jet d’eau et faire qu’il chauffe un peu avant qu’il ne se mette dessous. Il le test d’ailleurs du bout du pied avant d’y glisser son corps en entier. Frottant aussitôt son visage avec l’eau, puis passant une main dans ses cheveux, soupirant d’aise à l’eau qui coule sur lui. « On vous a déjà dit Walker, que vos grains de beauté sur vos fesses, ont la forme d’un cœur ? » Qu’il dit une pointe d’humour dans la voix. « C’est mignon. » Qu’il achève de dire en commençant à se savonner la tête.
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Aaron Walker
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Dim 24 Nov - 20:40
Aaron Walker
Une partie sous la douche
Je ne comprenais pas ces manies qu’on certaines personnes a vouloir avoir toujours raison. Je ne vais pas jusqu’à dire que j’ai raison, car j’avoue que je suis a moitié en tort de ne pas avoir fermé à clé ma porte, mais je pensais qu’on verrait par le bruit de l’eau qu’elle était occupé. Enfin, j’ai cru à tort à ce que je vois. Et je n’irais pas jusqu’à me balader à poil dans le campement, j’avais quand même certaines limites. Mais ici, on était dans la douche des hommes. Logiquement, y a pas de femme qui viennent ici donc je vois pas où est le mal si par mégarde on se voit. Enfin bref, je n’allais pas m’étaler à ce sujet sinon il serait sans fin vu qu’il semblait vouloir le dernier mot.
« Si vous le dites, M. Owen. Je ne vais point vous contredire » Disais-je en réponse au fait que je sois fautif. Autant clore le sujet que de tirer trop longtemps sur la corde comme je disais souvent. Et c’est sûr qu’en réfléchissant, il n’avait pas tort totalement, mais je pense que la plupart des gens savent utiliser leur yeux pour voir si une douche est occupé ou pas, enfin c’était ce que je pensais. Faudra juste que je fasse attention à l’avenir. Bref, j’étais toujours sous le jet de douche à finir de me rincer le corps et profiter des dernières secondes d’eau sur moi. C’était assez rafraîchissant et relaxant quand même ce moment d’avoir l’eau chaude sur soi. En tout cas, ça me requinquait à nouveau et j’avais l’impression que ça faisait partir ma fatigue de la journée. A ce moment-là, je pensais à Athena. Elle pouvait pas m’accompagner ici, enfin si je pourrais, mais elle n’avait pas besoin de prendre une douche actuellement. Et elle était pas facile pour se doucher. C’était un de ses défauts, elle n’aimait pas être trempé et c’était le branle-bas de combat pour l’avoir sous la douche. Et quand j’avais pas le choix, j’essayais de le faire juste sur la zone concerné avec un gant de toilette et là, elle se laissait faire. Faut que je trouve le bon système avec elle, mais ici, c’était pas évident. Je venais d’avoir une lanterne, car j’avais pas encore testé de la laver dans une bassine d’eau. Peut-être que ça fonctionnerait si l’eau ne venait pas d’au-dessus, mais d’en dessous. C’était à tester tiens.
Quand il mentionna les habitudes de l’armée, c’est vrai que j’en avais pris là bas. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasses. Un bon et beau dicton que je devrais peut-être apprendre à suivre. Mais, c’était toujours plus facile à dire qu’à faire. « Oh, ravi de savoir que vous trouvez une partie de mon corps mignon. Je me demande si Mme Dearing sera aussi ravie de l’entendre. » Disais-je en souriant. Bien sûr, elle n’en saura jamais rien, car je ne vais pas lui parler de mes fesses à ma supérieur hiérarchique juste pour ennuyer Owen. Bien que cela ne l’ennuierez sûrement pas donc, ce serait une chose bien futile à faire. « Dites, vous qui avez des connaissances en dinos et en animaux, pensez-vous que les dinosaures puissent réagir à certains types de sons comme les chiens réagissent aux sifflets ? Je ne dis pas que je vais me lancer la dedans loin de là, mais je suis juste curieux » Peut-être étais-ce une curiosité inutile. Mais j’ai lu pas mal d’informations sur le travail qu’il avait fait avec les raptors dans jurassic world et faut l’avouer, c’était vraiment épatant. Vu qu’on arrivait à apprendre au chien à réagir selon certains sons, est-ce que les dinosaures seraient aussi capable. Je pense bien que oui, mais ce serait plus délicat vu que comparer aux chiens, celui-ci ne tentera pas de vous tuer à un moment d’inattention. Et d’un côté, tant que je n’avais pas terminé, autant trouvé un sujet de discussion, même si celle-ci n’avait pas bien commencé. Et en réfléchissant à cela, une autre idée m’est venu à l’esprit, mais cela dépendra de la réponse d’Owen si c’est faisable ou pas.
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